jeudi 27 mai 2010

Promenade de dix-sept heures quatorze.




Descente d'abord, montée ensuite. Le village se parcourt, pour moi, de haut en bas. Du haut de l'encaissement des quatre côtés du sas vert jusqu'au lit du Saint-Hadelin, un petit jus local qui va sans doute rejoindre la Lesse du côté de Gendron. Je suis toujours surprise de voir les touristes accorder une attention particulière aux nids des hirondelles qui ornent les vieilles pierres des façades. Il faut dire qu'elles sont revenues tard cette année et qu'elles ne cèdent pas de ciel aux autres espèces d'oiseaux. Les moineaux sont discrets, l'étourneau de la sous-pente fait, au plus vite chaque jour, sa récolte d'insectes. La maison la plus proche de la nôtre située en face de la rue reste déserte depuis bien des semaines. Une petite occupation de quelques heures et puis plus rien. Personne n'est là pour voir la magnifique floraison, terminée déjà, des lilas. Les grilles du presbytère accrochent ici le seringua et là, la glycine. Le Café du Centre n'existe plus depuis des dizaines d'années. Le Val Joli l'a débaptisé mais le temps aussi l'a rattrapé. Il a perdu de sa superbe et de ses éloges gastronomiques. Il compte aujourd'hui sur sa terrasse et ses touristes.

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