Rentrée, pour sa toilette, de l'érable pourpre. Lui nettoyer la patte, désencombrer ses racines des mousses trop présentes. Chaque année plus lourd, il va rester dehors cet hiver, protégé par un lit d'écorces et par l'épaisseur du pot et le volume de la terre qui entoure ses racines. L'attention portée en fin de saison aux arbres marque chaque année un tournant dans mes habitudes. Quelque chose se met à dormir, à rentrer en soi.
Chez moi aussi, sans doute, la renfermement hivernal se traduit par plus de silence. Les pauses au dehors se font moins longues troublées par un vent trop froid, trop violent ou des gouttes de pluie. Dénudée maintenant, la palissade des pommiers apparaît dans un manque de rigueur flagrant. Une coiffure hirsute de branches fuyantes. Il mérite d'âtre taillé, lui aussi. Pour la fin de l'hiver, j'aviserai. Du potage ce soir au dîner, pour être en phase avec la saison et les lieux. Un peu de pâté de marcassin sur une tranche de pain blanc.
jeudi 12 novembre 2009
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