Sur le bout du viaduc Charlemagne, les riverains peuvent emprunter un petit chemin discret qui tombe sur les serres de l'horticulteur Namêche. L'homme est vivifiant et généreux, sain... Véritablement sain, il respire la fleur, la plante, le légume, la pierre. De bon conseil, il sourit pour un rien sans jamais donner l'impression qu'il professe. Il est plutôt un pédagogue méthode fleurs des champs...
Curieusement, personne ne traîne dans les serres. Je suis seule à trottiner dans les allées étroites à la recherche de mon petit bonheur.J'aime quand il n'y a personne à croiser et que l'on peut tailler la causette avec le sage. Rien pour la pleine terre ce jour mais de quoi accrocher du rêve aux quelques hottes en osier qui s'accrochent aux murs de pierres et à la grille. Quelques bégonias solides au soleil. Je rentre avant la pluie. J'ai fait vite. Je vais laisser traîner sur la table du jardin ma récolte et demain, si la pluie épargne la vallée, je terreauriserai...
dimanche 15 mai 2011
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