Une franche chaleur tombe sur la vallée. La matinée calme vient de laisser la place aux bruits. Celui, agaçant au dessus de tous les autres, des motocyclettes poussées à bout par leurs conducteurs imbéciles. Regardez comme je passe vite, fou et bruyant avec tous mes potes ...Il faut donc mettre les gaz pour faire hurler le moteur. La meute se croit au dessus des règles et des lois. Laissons là le bruit pour nous plonger, le nez dans le vent, sur la terre. Les petits bégonias de la grille d'entrée sont vaillants et droits. Peu d'insectes encore aujourd'hui. A peine quelques abeilles solitaires mais pour le reste...
Je me suis mise à genoux cet après-midi autour des massifs de fleurs, le nez dans les herbes trop sèches que je tire de terre sans effort. L'explosion des pivoines a eu lieu. Je nettoie ce qui doit l'être. Le soleil me brûle la peau... C'est, à vrai dire aussi, ce que je cherche en m'offrant à ses rayons.
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